Le « social commerce » Quelle étrange expression pour définir le libre marché économique le plus prometteur de tous les temps ! Facilement gérable, même pour les débutants, des opérations simples comme jamais, hébergement dématérialisé aucune limite aux heures de travail, d’ouverture, des coûts considérablement réduits.
Ce qu’offrent, les outils numériques aujourd’hui rendent l’ensemble du processus de commerce tellement attractif qu’il sera électronique demain. Si vous rêvez de lancer votre entreprise, il se pourrait bien que le « social commerce » devienne votre destin, heureux.
Nous avons définitivement plongé dans l’ère ou tout a changé, l’explosion du commerce électronique après la Covid 19 a accéléré la transformation digitale et a modifié fondamentalement la structure des échanges. ANDERSON National EXPESS
Le nombre d’individus dans le monde connectés est passé de 23,3% en 2010 à 53,6% en 2019, le trafic mondial des flux de données est passé de 100 giga-octets par seconde à 88 000 giga-octets début 2020. Selon les estimations d’Emarketer, le premier projet de recherche sur le commerce électronique pour tous, travaux menés par la conférence des nations unies sur le commerce et le développement dans toutes les régions du monde suite à la COVID 19.
Sept domaines nécessaires pour inciter les pays en développement à s’engager dans la croissance de l’activité commerciale en ligne :
La logistique et le cadre juridique pour les solutions e-paiment
La part du commerce électronique mondial est passée de 10,4 % en 2017 à 114,1% en 2019, multiplié par six en Asie du sud Est en 2019, il devrait atteindre 150 Milliards de dollars américains d’ici 2025.
L’Afrique, l’Amérique latine le moyen orient réunis ne représentent que 3% du commerce électronique total, soit 54.56 Milliards de dollars en 2020.
Le continent africain a de faibles niveaux d’activité de commerce en ligne souligne le rapport des nations unies.
Le commerce intra-région est quasi inexistant, pourtant les achats en ligne ont considérablement augmenté pendant la pandémie chez une certaine catégorie aux meilleures ressources.
La plateforme de commerce électronique africain Jumia a enregistré un bond de 50% de ses transactions au premier semestre 2020.
ETrade for all, l’initiateur de cette étude a identifié sept domaines nécessaires pour inciter les pays en développement à s’engager dans la croissance de l’activité commerciale en ligne: la logistique et le cadre juridique pour les solutions e-paiment.
« Lorsque le E-commerce s’est imposé dans les pays développés comme un modèle de distribution inévitable, le transport en groupage était déjà très performant et très rentable, il suffisait d’y intégrer le dernier kilomètre et la livraison à domicile pour les particuliers. En Algérie, ce n’est pas le cas. Les transporteurs doivent tout reconstruire depuis le début : Last mile, home delivery, stop desk, tout est à faire ! Souligne Hakim ABERKANE manager de la société de transport et logistique ANDERSON National Express. Il décrit un marché rude, aux investissements colossaux pour multiplier les hubs et s’équiper en matériels de transport, indisponible, un manque de financements chronique. Résultats des courses « Des prestations médiocres, un vrai bazar qui s’installe avec un risque accru de voir naître une nouvelle génération d’entreprises, peu différentes de ses ainées dans ses pratiques, l’approximation et le désordre »
Nous voulons nous positionner en tant qu’acteur majeur dans le transport en mode groupage qui inclus aussi la logistique E-commerce
Anderson a investi la logistique E-commerce en janvier 2020. Cette décision a été à la fois la conséquence de la crise sanitaire et une stratégie réfléchie de l’entreprise basée sur le long terme. « Nous souhaitions élaborer une offre de transport en groupage et en dernier kilomètres pour les livraison à domicile aussi bien pour les professionnels que les particuliers. Nous avons pris un peu de retard pour présenter un service de qualité par rapport au marché actuel qui est en partie déstructuré et bancal, nous voulons nous positionner en tant qu’acteur majeur dans le transport en mode groupage qui inclus aussi la logistique E-commerce » Explique Sofiane BOUBEKEUR, responsable logistique e-commerce qui se base sur un plan d’investissement important et un déploiement sur le tout le territoire national . « Nous voulons qu’une ville comme El OUED, devienne aussi proche que BOUMERDES en terme de délais d’acheminement marchandises »
« Notre connaissance du marché et notre maitrise des process va surtout permettre d’offrir une prestation sûre et efficace pour les E-commerçants et les entreprises qui souhaitent envoyer leurs produits en groupage. Notre cheval de bataille est la sécurité des produits et des recettes, la maitrise des délais et l’omniprésence dans tout le pays.
Des Transactions entre entreprises B2B, entre entreprises et consommateurs B2C et celles entre GVTS entreprises et citoyens G2B, G2C, c’est un flux croissant et complexe d’activités économiques dont ne bénéficient pas l’Algérie. 1700 entreprises ont utilisé le paiement électronique en 2020, 10 millions d’Algériens ont des cartes bancaires, très peu. Les conditions du e-commerce sont entravées par les lacunes législatives afférant au commerce électronique, par les faibles niveaux d’utilisation d’internet et d’accès aux financements ; pourtant le potentiel dynamique est là et les entreprises qui se sont lancées récemment dans l’offre de commerce électronique multiplient leurs activités. « Il y a comme un rééquilibrage des choses, par elles-mêmes, le e-commerce crée une nouvelle base équitable d’investissement et de développement en terme d’opportunités de commerce » Sofiane Boubekeur, se base sur le travail de la cnuced, pour qui cette expérience a montré que les pays qui exploitent le potentiel du commerce électronique seront mieux placés pour tirer profit des marchés mondiaux pour leurs biens et services, les autres prendront du retard.
Le premier marché du e-commerce est la chine suivi par les USA , le haut du classement est toujours réparti entre les mêmes géants du Web, Amazon, la Fnac, CDiscount…Mais rassurez-vous, il y a des places de marchés pour tous. 68% des sites marchands déclarent tout de même être rentables. Des opportunités pour les entreprises de toute taille pour s’engager dans le commerce mondial, pour l’extension de leur marché, pour la réduction des coûts, grâce à l’adaptation des chaînes d’approvisionnement, c’est ce que représente le e-commerce mais attention à l’envers du décor, la fracture numérique qui, si elle persiste, risque d’entrainer des inégalités encore plus grandes, probablement Insolubles.
