Le ministre des finances a évalué à près d’1 milliard d’euros les pertes des entreprises publiques. Aucune évaluation à ce stade pour le privé. Beaucoup ont déjà déposé le bilan ou ont changé d’activités.
Après plusieurs heures de doutes, d’interrogations, d’hésitations face à la Covid 19 et en l’absence totale du soutien de l’état aux entreprises, nous maintiendrons 100% de notre activité, que nous surmontions ou non cette double crise nous continuerons à nous battre aussi longtemps que la demande subsistera et que nos ressources financières nous le permettront.
Tous nos entrepôts fonctionnent. Tous nos camions, chauffeurs, livreurs, qu’ils soient employés ou prestataires sont sur le terrain. Après l’incertitude, la peur, somme toute légitime chez nos prestataires, la raison a eu le dessus sur l’émotion, pour le moment, alors que plus de 50% des points de ventes alimentaires sont fermés, dans le grand Alger notamment.
Les services et le Fret sont à l’arrêt, deux secteurs clés dans l’économie, dans la construction c’est l’hécatombe, pourvoyeur de main d’œuvre, cette activité est paralysée. L’office nationale des statistiques souligne une baisse du PIB de 3,9% au premier trimestre et un taux de chômage qui pourrait atteindre 15% en juillet, contre 11,4% pour l’année 2019. Le PIB a baissé, hors hydrocarbures, de 1,5% au premier trimestre contre une progression de 3,6% pour la même période l’année dernière.
Nous maintiendrons 100% de notre activité
Que nous surmontions, ou non cette crise
De chiffres qui font peur mais nous avons dû expliquer que partout dans le monde les métiers de la logistique et de la distribution ne s’arrêtent jamais, même en temps de guerre. La logistique est le nerf vital de l’économie et de l’humanité toute entière. Nous avons dû expliquer que personne ne sait combien de temps cela va durer et que par conséquent nous risquons de perdre nos emplois, nos contrats, notre dignité et notre honneur vis-à-vis de la population qui doit s’alimenter tous les jours, prendre des médicaments, se soigner, encore plus pendant le confinement. Ce n’est pas une attitude héroïque ou une opportunité pour se valoriser, c’est un devoir et une nécessité économique planétaire, une lutte qui dépasse les frontières et que chacun de nous doit mener à son niveau.
Le Coronavirus est bien réel, mais nous savons que les plus vulnérables sont nos ainés et les personnes ayant un système immunitaire déjà affaibli. Agissons pour les protéger, en nous protégeons nous-mêmes par le respect scrupuleux des consignes.
Soyons solidaires, maintenant, en continuant à faire tourner la chaine logistique, c’est notre mission!
